Les prévisions de stocks de blé pour la France restent inchangées à plus de 6 millions de tonnes, un total jamais atteint depuis plus de 20 ans, selon les chiffres mis en ligne mercredi matin par l'établissement public FranceAgriMer. FranceAgriMer maintient également à 11 millions de tonnes ses prévisions d'exportations de blé vers les pays tiers (UE), cruciales pour écouler la moisson record de l'été dernier. Toutefois « la France bénéficie d'une demande accrue de la part du Maghreb en blé, conséquence de la sécheresse », affirme le cabinet Agritel dans une note.
Le ministère américain de l'Agriculture (USDA) publiera à 18 h (17 h GMT) son rapport mensuel sur l'état de l'offre et de la demande mondiales de céréales et d'oléagineux.
En Egypte, les autorités sanitaires ont confirmé un durcissement du cahier des charges, avec un taux d'ergot (maladie du blé) de 0 %, et ce jusqu'au vote d'une nouvelle loi, rapportent plusieurs analystes. « Cela ne va pas aider à rassurer les traders internationaux lors des prochains appels d'offre », estime Agritel. Un cargo français de blé avait été rejeté par l'Egypte en début d'année en raison de ce problème d'ergot, et les exportateurs échaudés par les tergiversations du 1er importateur mondial de blé sur cette question.
Sur Euronext vers 12 h 15 (11 h 15 GMT), la tonne de blé perdait 1,25 euro sur l'échéance de mars à 143 euros et 25 centimes sur celle de mai à 153,75 euros. Près de 8.000 lots avaient été échangés. Le maïs perdait 50 centimes sur l'échéance de juin à 151,75 euros et 50 centimes sur celle d'août à 157,25 euros. Moins de 100 lots avaient changé de main.