Le billet vert se retrouve affaibli face à la monnaie européenne au lendemain de la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) de ne pas relever ses taux directeurs, en raison des risques posés par la situation économique mondiale.
L'Egypte a acheté mercredi 240.000 tonnes de blé, dont la moitié en provenance de France, où les prix sont désormais plus compétitifs que dans les pays de la mer Noire, rapportent plusieurs analystes. Néanmoins, depuis le début de la campagne commerciale le 1er juillet, « la France n'a placé que 660.000 tonnes » de blé chez le premier importateur mondial, « contre 1,86 million de tonnes l'an dernier à même époque », rappelle la société Inter-Courtage dans sa note quotidienne. « Le ministre des approvisionnements (égyptien) a annoncé qu'à la suite de ce nouvel achat, les réserves du pays permettent de couvrir le besoin jusqu'à début juillet », précise Inter-Courtage.
Par ailleurs, le prix du maïs « peine à se raffermir », car la baisse des surfaces attendues en France pour la prochaine récolte « sera largement compensée par la hausse des surfaces attendues sur le bassin mer Noire et sur les Etats-Unis », explique le cabinet Agritel.
Sur Euronext vers 13 h 45 (12 h 45 GMT), la tonne de blé perdait 1 euro sur l'échéance de mai à 156 euros et 1,25 euro sur celle de septembre à 164,75 euros. Au total, 13.000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait 75 centimes sur l'échéance de juin à 154 euros et 50 centimes sur celle d'août à 158 euros. Moins de 400 lots avaient changé de main.
