En début d'après-midi (14 h 45, 12 h 45 GMT), la tonne de blé s'échangeait à 155 euros, en baisse de 75 centimes sur Euronext, pour l'échéance la plus proche (mai) et à 162,75, cédant 1 euro, sur celle de septembre. Le marché était actif avec près de 13.000 lots échangés.
Mercredi, FranceAgriMer a publié ses estimations de récolte à 41 millions de tonnes, qui constituerait un record, et confirmé la forte demande en provenance d'Algérie et du Maroc, confrontés à une dure sécheresse, ainsi que d'Arabie Saoudite. Cependant, l'organisme public prévoit toujours un bilan de fin de campagne particulièrement lourd avec plus de 4 millions de tonnes de blé en stock de report.
En maïs, alors que la demande mondiale est freinée par les cours, passés au-dessus de ceux du blé, et par le tarissement de la demande chinoise, la demande est faible et les prix n'évoluent guère. La Chine a décidé de mettre fin à son programme d'achat de stocks publics et de dégager son stock déjà pléthorique, « estimé de 125 à 250 millions de tonnes selon les sources » indique FranceAgriMer.
A 15 h, la tonne de maïs cotait 155,75 euros (- 25 centimes) pour l'échéance de juin et 162,50 euros sur celle d'août, en baisse de 50 centimes. Moins de 900 lots avaient changé de mains.
