Les volumes échangés à Chicago sont généralement bien plus importants qu'à Paris, d'où l'influence de la place américaine outre-Atlantique, même si la baisse de l'euro face au dollar devrait en théorie soutenir les cours sur Euronext, puisqu'elle rend les céréales européennes plus attractives sur le marché mondial.
Grâce aux prix bas, « les exportations françaises restent très dynamiques », en particulier vers la Thaïlande, le Mexique, la Corée du Sud, le Maroc, et l'Algérie, explique le cabinet Offre et Demande Agricole (ODA).
Les commandes de blé passées pour des livraisons en juillet indiquent qu'à cette période « les exportations seront inhabituellement élevées. 500.000 tonnes ont déjà été traitées sur l'Algérie, l'Inde a également acheté trois bateaux en origine française », détaille ODA.
Les analystes signalent également une vente de 40.000 tonnes de maïs français à l'Egypte, une « première depuis 16 ans », selon Inter-Courtage. « Même si la France est le plus gros producteur européen de maïs, il est rare que le pays exporte en dehors de l'Europe et puisse rivaliser fasse aux géants comme les Etats-Unis, le Brésil ou l'Ukraine », souligne la société de courtage dans sa note quotidienne.
Sur Euronext vers 16 h (14 h GMT), la tonne de blé perdait 3 euros sur l'échéance de septembre à 161 euros et 2 euros sur celle de décembre à 167 euros. Plus de 20.000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait 50 centimes sur l'échéance de juin à 166 euros et la même somme sur celle d'août à 169,75 euros. 1.700 lots avaient été échangés.
