Peu avant 14h30 (12h30 GMT), la tonne était en hausse de 75 centimes à 370,50 euros pour la prochaine échéance (août), et de 50 centimes à 375,25 euros pour celle de novembre, dans un marché de moins de 2.000 lots échangés.
Si l'euro s'apprécie légèrement face au dollar, c'est surtout la remontée du pétrole qui stimule les cours : l'or noir approchait les 50 dollars mercredi matin à Londres, à 49,20 dollars le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet, en hausse de 59 cents par rapport à la clôture.
Par ailleurs, le cabinet de conseil Offre et Demande agricole (ODA) indique que suite à un déficit de viande porcine apparu en Chine, « l'industrie doit relancer la production » ce qui impose au pays « d'importer de fortes quantités de fèves de soja » pour produire des tourteaux destinés à l'alimentation animale.
« L'offre en huile de soja supplémentaire comble le déficit d'offre de palme sur le marché domestique du 2e importateur mondial » explique ODA. Les palmiers à huile ont souffert de la sécheresse due au phénomène El Nino qui a altéré la production d'huile.
La pénurie chinoise stimule par ailleurs les importations de viande de porc et par ricochet la production mondiale : « le monde entier profite de l'appel de marchandise pour accélérer la production porcine » et la demande mondiale de tourteau s'accroît fortement, assure ODA. Ce phénomène est d'ailleurs perceptible sur le marché physique français, où les tourteaux et les huiles en profitent pour évoluer en hausse.
