« Les marchés demeurent inscrits dans une tendance baissière en céréales, dans un contexte de bilans mondiaux qui demeurent lourds et en l'absence, pour le moment, de risques climatiques sur la récolte 2017 dans l'hémisphère nord », a indiqué le cabinet Agritel dans une note.
Sur l'hémisphère sud, « ce sont les perspectives de révisions à la hausse des rendements en blé, tant en Australie qu'en Argentine, qui pesaient sur les cours », ajoute Agritel.
De plus, « la demande intérieure se détend, ce qui explique une certaine glissade sur les prix », a indiqué un analyste à l'AFP mardi.
Vers 13h30 (12h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé reculait de 2,25 euros sur l'échéance de décembre à 163 euros et de 1,50 euro sur celle de mars à 167 euros, dans un volume d'échanges soutenu de près de 16.000 lots.
Concernant le maïs, alors que la récolte est maintenant achevée en France, celle ci se confirme comme très décevante et pourrait s'afficher autour des 11,5 millions de tonnes selon les analystes d'Agritel.
Le maïs était également légèrement orienté à la baisse : il reculait de 1,50 euro sur janvier à 164,50 euros et de 1,25 euro sur mars à 166 euros, dans un volume d'échanges de plus de 650 lots.
