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La chimie comme dernier rempart
à préserver le potentiel de la culture,
il ne le crée pas. » (©Agro-Conseil)
Cela paraît sécurisant mais financièrement est-ce rentable ? Est-ce la pression effective de la maladie dans la parcelle qui a justifié cette dépense ? Il est prouvé que les maladies ou prédateurs peuvent être présents dans un champ, sans qu’il y ait pour autant un intérêt économique à intervenir. Une attaque fongique perçue comme violente peut s’expliquer par une forte pression parasitaire ou par l’état de faiblesse de la culture, ou les deux.
Éviter les dépenses inutiles
Un traitement vise à préserver le potentiel de la culture, il ne le crée pas. Il doit maîtriser l’attaque parasitaire pour que la plante passe sans "trop" d’encombres à un stade moins sensible. Vouloir éradiquer totalement la maladie, à quelques exceptions près, peut générer des dépenses inutiles. La solution la plus économique pour l’agriculteur reste la surveillance de ses parcelles, sachant surtout que chacune réagira différemment à un même agresseur. Depuis 1983, l’outil Épipré permet, sur la base d’observations couplées à un calcul risques/ bénéfices, de planifier les actions en préservant l’équilibre entre économie et sécurité.
Épipré guide l’agriculteur dans le suivi du piétin-verse, des rouilles jaune et brune, de l’oïdium, de la septoriose et des pucerons, de fin mars à début juillet, à une fréquence adaptée aux événements météo. Le conseil porte sur les dates d’intervention et sur le rythme des observations en amont. Le producteur peut ainsi vérifier la pertinence de ses actions. Grâce Épipré, nous calculons et comparons le coût d’une intervention et les pertes en cas de non traitement afin d’établir un conseil à la parcelle ou même pour les différentes zones d’une même parcelle. Un avis de traitement est déclenché si et seulement si les conséquences d’une attaque ne sont plus acceptables d’un point de vue économique. »