Peu avant 13h30 (12h30 GMT), la tonne de blé progressait de 50 centimes en mars à 172,75 euros et était inchangée en mai à 175 euros, dans un volume d'échanges de près de 9.000 lots.
« L'euro s'affaiblit, le rouble se raffermit », notait un analyste du cabinet Inter-Courtage, à propos de ces cours plutôt fermes.
Une hausse du rouble favorise les blés d'Europe occidentale et notamment français par rapport aux blés originaires des régions de la mer Noire. La baisse de l'euro favorise également les achats de matières premières libellées dans la monnaie unique par les investisseurs munis d'autres devises.
La tonne de maïs, elle, reprenait 1 euro pour l'échéance de mars à 174 euros et 1,25 euro pour juin à 176,25 euros, dans un volume d'échanges d'environ 630 lots.
Selon le cabinet Agritel, les opérateurs vont scruter avec intérêt aujourd'hui les premières estimations d'emblavements (ou ensemencements) de maïs et de soja dévoilées lors d'un forum sur l'agriculture. « Ces derniers sont attendus en hausse au détriment du blé et du maïs », selon Agritel.
