Peu avant 13 h (12 h GMT), la tonne de blé reculait de 1,50 euro sur mai à 172,25 euros et de 1 euro sur septembre à 171 euros, dans un volume d'échanges assez soutenu de plus de 16.000 lots.
« On est toujours sous le coup du rapport de l'USDA », commentait un analyste du cabinet Inter-Courtage, qui relevait également la hausse de l'euro face au dollar, même si la monnaie communautaire s'était stabilisée en milieu de journée. « On s'approche peut-être des points de rachat », notait toutefois cet analyste.
Dans son rapport mensuel de mars, publié jeudi soir, l'USDA avait très légèrement revu à la hausse les stocks mondiaux de blé de fin de campagne et surtout la production de maïs, très nettement révisée à la hausse, notamment au Brésil.
La tonne de maïs continuait d'ailleurs à reculer sur Euronext, de 75 centimes sur juin à 171,75 euros et sur août à 175,50 euros, dans un volume de transactions de quelque 540 lots.
Sur la scène internationale, l'Egypte affiche « des réserves en blé qui devraient lui permettre de faire la soudure de campagne, avec les premières récoltes arrivant dans le pays le mois prochain », note pour sa part le cabinet Agritel.