Vers 13h30 (11h30 GMT), la tonne de blé prenait 1 euro sur l'échéance de septembre à 166,25 euros et 75 centimes sur l'échéance de décembre à 170,50 euros, dans un volume d'échanges de plus de 4.100 lots.
Ce rebond est essentiellement technique, le blé continuant de tester actuellement le plancher de 170 euros sur l'échéance de décembre, a souligné un analyste d'Agritel.
Des chiffres montrant que l'Ukraine a déjà exporté près de 41 millions de tonnes de grains depuis le début de la campagne (blé, orges et maïs confondus), contribuent à un sentiment baissier, car c'est la première fois que le pays franchit la barre symbolique de 40 millions de tonnes dès la fin du mois de mai.
En maïs, les conditions climatiques devraient permettre une production record cette année, proche des 100 millions de tonnes, faisant de ce pays un acteur majeur sur ce produit après les Etats-Unis, souligne Agritel par ailleurs.
En maïs, à la même heure, l'échéance juin était stable à 169,75 euros, celle de novembre gagnait 25 centimes la tonne à 168,50, et celle de janvier 2018, progressait de 50 centimes d'euros la tonne à 171 euros. Le volume d'échange restait confidentiel à moins de 500 lots.