Peu avant 13h (11h GMT), la tonne de blé perdait 1,50 euro sur l'échéance rapprochée de septembre à 168,75 euros, et 1,75 euro sur l'échéance de décembre à 172,50 euros, dans un volume d'échanges soutenu, de quelque 9.500 lots.
Après plusieurs séances de hausse, cette semaine, dans la lignée de Chicago, influencée par les chaleurs attendues dans des états clés du blé américain, les opérateurs semblaient s'attendre à un rapport USDA plus optimiste sur la situation mondiale.
Un analyste du cabinet Inter-Courtage rappelait ainsi que la production en Russie, un des compétiteurs principaux des origines UE, « est revue de jour en jour à la hausse ».
Les prix de la tonne de maïs, elle, était également en baisse, perdant 1,25 euro sur l'échéance rapprochée d'août à 174 euros et 2,50 euros sur novembre à 169,25 euros, dans un volume d'échanges de plus de 260 lots.
Les derniers chiffres brésiliens du maïs publiés jeudi soir, qui revoient à la hausse une récolte déjà considérée comme record, favorisent cette baisse des cours.
Selon les estimations de la Compagnie nationale d'approvisionnement (Conab), les prévisions d'exportation de maïs sont de 26 millions de tonnes, contre 18,9 millions de tonnes l'an passé.
Ce chiffre est toutefois inférieur aux dernières données de l'USDA, mais la tendance est la même.