Selon ce rapport du département américain de l'agriculture (USDA), publié vendredi, les surfaces dédiées au blé sur le territoire américain ont reculé de 9 % sur un an, à 45,7 millions d'acres (18,49 millions d'hectares). Ce chiffre n'a jamais été aussi bas depuis que l'USDA a commencé à relever ces informations, en 1919. Le maïs a également été moins semé cette année (- 3 %), mais reste roi dans le pays, avec 90,9 millions d'acres (36,79 millions d'hectares). Après ce rapport haussier, « les cours devraient ainsi revenir flirter avec les plus hauts de la semaine passée », indique le cabinet Agritel dans une note.
Par ailleurs, le Conseil international des céréales a indiqué dans un rapport que « tandis que les moissons dans l'hémisphère Nord s'accélèrent, les premiers rapports confirment des résultats moins bons que l'an dernier ».
Les projections mondiales de production de céréales pour 2017/18 « sont rognées de 4 millions de tonnes d'un mois sur l'autre, à 2.049 millions (- 4 % d'une année sur l'autre), mais l'impact sur les cultures des conditions météorologiques loin d'être idéales est toujours en cours d'évaluation dans certaines régions », selon le CIC.
Vers 13 h (11 h GMT), sur Euronext, la tonne de blé gagnait 2,75 euros sur l'échéance de septembre à 179,25 euros et 3,50 euros sur celle de décembre à 185,25 euros, dans un volume de plus de 34.000 lots échangés.
En ce qui concerne le maïs, la tonne gagnait 75 centimes d'euros sur l'échéance d'août à 175,50 euros et un euro sur celle de novembre à 174,75 euros, dans un volume d'échanges d'environ 450 lots.