Peu avant 12h30 (10h30 GMT), la tonne de blé regagnait 50 centimes sur l'échéance de septembre à 154 euros et était inchangée sur l'échéance de décembre à 160,50 euros, dans un volume d'échanges de plus de 7.200 lots.
Les niveaux de prix atteints suscitent des intérêts acheteurs, avec pour la France une excellente qualité, qui devrait permettre de venir chercher notamment les clients de l'Allemagne, en proie à une dégradation qualitative cette année, estimait ainsi le cabinet Agritel.
FranceAgriMer a d'ailleurs livré des résultats partiels de l'évaluation de la récolte de blés français qui semble confirmer l'excellente qualité des grains de l'Hexagone, notamment en termes de protéines.
L'euro baissait également un peu face au dollar, avant le début dans la journée du symposium international annuel des banquiers centraux à Jackson Hole, aux États-Unis, redonnant ainsi un peu d'air au blé européen, en termes de compétitivité à l'export.
La devise européenne demeure toutefois à des niveaux très élevés dans un contexte politique américain toujours très incertain et qui pèse sur le dollar.
La tonne de maïs semblait également se stabiliser, reculant à peine, de 25 centimes d'euro sur novembre à 158,50 euros et était inchangé sur janvier à 161,50 euros, dans un volume d'échanges de 260 lots.