Selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), la production d'éthanol s'est élevée dans le pays à 1,08 million de barils par jour lors de la semaine achevée le 15 décembre. « C'est un niveau encore très élevé bien qu'il soit en baisse par rapport à la semaine précédente », a commenté Dan Cekander, de DC Analysis. Ce niveau de production représente « le troisième niveau le plus élevé depuis que ces chiffres sont compilés », a calculé la société CHS Hedging.
La hausse de la production d'éthanol nécessite davantage de maïs, la céréale faisant partie des composants du biocarburant, d'où la progression des cours.
Le blé a également gagné du terrain, sous l'effet de la météo aux Etat-Unis. « Le temps froid et sec dans les plaines du sud (où est cultivé le blé d'hiver) dure depuis un mois maintenant », a noté Dan Cekander. Le risque de voir les récoltes américaines affectées est ainsi plus grand.
Le soja a quant à lui de nouveau reculé, le prix de l'oléagineux ayant baissé dix fois au cours des 11 dernières séances. Il continue à évoluer au gré des anticipations de pluie en Argentine. « Les prévisions sont bonnes sur un à cinq jours mais un temps plus sec est attendu dans les dix à 15 jours », a remarqué Dan Cekander. Il a par ailleurs noté que l'oléagineux a été tiré vers le bas par un recul du cours de l'huile de palme malaisienne, sous pression alors que les craintes de voir un niveau d'exportations décevant en décembre se multiplient.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a terminé mercredi à 3,4925 dollars contre 3,4750 mardi à la clôture. Le boisseau de blé pour mars, là encore le contrat le plus échangé, a clôturé à 4,2350 dollars, contre 4,1950 dollars mardi soir. Le boisseau de soja pour janvier, contrat le plus actif, a fini à 9,5400 dollars, contre 9,5600 à la précédente clôture.
