« Il y a un double phénomène, le cours du sucre s'est effondré (...) et parallèlement il n'a jamais été autant produit de betteraves et de betteraves à sucre. Donc c'est un vrai problème, il va falloir réorganiser cette filière » a déclaré le ministre sur Sud Radio. Didier Guillaume a assuré que la filière sucre française « n'est pas remise en cause », malgré la « peut-être fermeture » de sites Saint-Louis Sucre, filiale depuis 2001 de l'industriel allemand Südzucker. « Ce matin, ce que je vais dire au président (de Südzucker, NDLR) c'est "vous ne pouvez pas agir comme ça, vous ne pouvez pas être un prédateur économique dans notre pays" », a ajouté le ministre qui recevra le dirigeant allemand avec les présidents des régions concernées.
Le gouvernement va notamment regarder « ce que ça va coûter à cette entreprise - si elle devait le faire en 2020 - de nettoyer un site », a précisé Didier Guillaume. Au-delà, le ministre a estimé que la filière sucre française « n'est pas du tout une filière du passé ». « Il faut avancer dans la mécanisation, dans les biocarburants, dans le bioéthanol, il faut aller dans la transition énergétique », a-t-il dit. « Aujourd'hui l'agriculture, la ruralité peuvent être à la pointe de la transition énergétique et notamment pour les biocarburants » a-t-il estimé.
" Vous ne pouvez pas agir comme ça. Vous ne pouvez pas être un prédateur économique dans notre pays, voila ce que je vais dire au président de Sudzucker" #SaintLouisSucre @dguillaume26 #SudRadioMatin
— Sud Radio (@SudRadio) 13 mars 2019
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