Le Sedima (Syndicat national des entreprises de service et de distribution du machinisme agricole) a émis la déclaration suivante : « Surpris par le contenu de la plaquette d’Axema (Syndicat national des constructeurs de machines agricoles) intitulée "2017 : un nouveau cadre stratégique" qui a été diffusée suite à leur Biennale du 6 avril, le conseil d’administration du Sedima a mandaté à l’unanimité son président pour démentir fermement l’autoproclamation suivante : "Axema est reconnu comme l’interlocuteur de référence de la filière des agroéquipements".
Le Sedima qui représente depuis bientôt 100 ans la distribution, fort d’une représentativité de près de 70 %, n’entend pas s’inféoder à quelque autre syndicat que ce soit et entend bien continuer à parler au nom de la distribution et avoir toute latitude pour défendre les intérêts de ses adhérents.
En parallèle, le Sedima a toujours su piloter en concertation avec tous les acteurs concernés diverses actions d’envergure dans l’intérêt de la filière et pour ne citer que quelques exemples : la convention des agroéquipements, la mise en place du code de déontologie, l’accord dérogatoire aux délais de paiement, la modification de la réglementation concernant le permis de conduire des tracteurs …. . »
Erreur dans le choix du vocabulaire ou volonté de s’affirmer unilatéralement comme le syndicat unique de la filière ? En tout cas, après l’arrêt du travail en commun avec l’Aprodema (association pour la promotion des métiers et des formations en agroéquipement) l’an dernier, les relations entre les syndicats des concessionnaires et des constructeurs sont plutôt tendues.