Le plan de FranceAgriMer pour produire 3,5 Mt d’ici 2025

Selon le service statistique du ministère de l'Agriculture, les surfaces semées en blé dur sont en hausse de 10 % en 2015. (©Terre-net Média)
Selon le service statistique du ministère de l'Agriculture, les surfaces semées en blé dur sont en hausse de 10 % en 2015. (©Terre-net Média)

champ de blé dur
Selon le service statistique du ministère de l'Agriculture, les surfaces semées en blé dur sont en hausse de 10 % en 2015. (©Terre-net Média)

Suite au net recul des surfaces françaises de blé dur et aux difficultés d’approvisionnement rencontrées par l’industrie des pâtes et la semoulerie en 2014, la filière blé dur a élaboré un plan de relance examiné et approuvé par le Conseil spécialisé de FranceAgriMer du 13 mai 2015.

Ce plan vise à « doubler la production de blé dur à l’horizon 2025, pour assurer l’approvisionnement régulier des industries françaises et répondre à la demande croissante des pays du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest ».

La filière blé dur souhaite ainsi « atteindre, d’ici dix ans, un niveau de production stable de 3 à 3,5 millions de tonnes (Mt) chaque année, contre 2 Mt en moyenne au cours des dernières années, et 1,4 Mt en 2014, niveau d’étiage alarmant ».

Pour y parvenir, la filière souhaite entre autres, selon FranceAgriMer :

  • développer la culture dans toutes les zones de production possibles, au nord comme au sud, pour atteindre 600.000 hectares tous les ans ;
  • faire reconnaître le blé dur comme une culture distincte du blé tendre, dans le cadre des règles de comptabilisation des cultures du verdissement de la nouvelle Pac. Mais aussi consolider le dispositif d’aides couplées européennes en maintenant l’enveloppe actuellement allouée de 7 millions d’euros ;
  • développer la recherche et l’innovation, pour rendre le blé dur plus attractif, en termes de rendement, de qualité et de résistance aux agressions d’origine biotique (mosaïque…) et abiotiques (sensibilité au froid…) ;
  • diffuser de nouvelles variétés et, optimiser les pratiques agronomiques et les itinéraires techniques ;
  • adapter la collecte et le stockage chez les organismes stockeurs en adoptant un programme spécifique d’organisation logistique, voire d’investissements de réception et de stockage ;
  • consolider et développer la transformation de blé dur en France ;
  • développer une exportation soutenue et régulière pour vendre plus de la moitié de la production française. La mise en place d’instruments de couvertures de type marchés à terme pour le blé dur pourrait être envisagée ;
  • une nouvelle classification avec l’introduction systématique du critère protéines dans les contrats, via un accord interprofessionnel.
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