Les cours du baril de pétrole « WTI » coté à New York ont dégringolé de plus de 4% mercredi, après l'annonce d'une nette augmentation inattendue des stocks de brut dans le pays. En outre, « on annonce des pluies dans des secteurs clés du Midwest qui en manquaient cruellement » pour le développement des cultures de soja, a ajouté M. Zuzolo.
Pour le blé, les cours ont souffert de la bonne récolte de blé en France, tandis que les moissons progressent en Crimée et autour de la Mer Noire. « Il se dit aussi que la Russie pourrait minimiser les chiffres de ses exportations », ce qui ajoute à la pression, a-t-il ajouté. Toutefois, les prix sont repassés dans le vert en fin de séance, bénéficiant d'un repli du dollar face à l'euro après la publication d'un document de la Réserve fédérale (Fed) témoignant du manque d'empressement de la banque centrale américaine à normaliser sa politique monétaire.
Le maïs, quant à lui, a profité des résultats de la tournée de l'association privée « Pro-Farmer ». Les inspecteurs « ont trouvé que les rendements en Indiana et dans l'Ohio (nord) sont moins bons que ce qu'avait annoncé le ministère la semaine dernière », a dit M. Zuzolo. La semaine dernière les cours de Chicago avaient souffert des estimations officielles des rendements publiées par le ministère de l'agriculture (Usda), que beaucoup d'analystes ont jugé excessivement optimistes.
Le retard pris dans les semis au printemps à cause des intempéries, et la sécheresse ayant sévi dans certaines régions début août, laisse en effet planer un doute sur l'importance et la qualité des récoltes.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus actif, a terminé la séance de mercredi à 3,7850 dollars, contre 3,7725 mardi soir.
Le boisseau de blé pour décembre, également le plus actif, valait 5,0000 dollars contre 4,9875 la veille.
Le boisseau de soja pour novembre, lui aussi le plus échangé, coûtait 8,9350 dollars, contre 9,0425 mardi soir.
