Dans un marché subissant l'influence du recul du pétrole, le maïs, qui avait nettement baissé la semaine dernière, s'est distingué en arrachant une hausse minime. « Les chiffres des inspections des cargaisons de maïs à l'exportation ont été meilleurs que prévu », s'affichant en hausse de 10 % par rapport à la semaine dernière, a expliqué Michael Zuzolo, chez Global Commodity Analytics and Consulting. En outre, a-t-il noté, « le temps n'est pas idéal pour les semis », avec un début de printemps froid et humide à l'est du Mississippi, et au sud, de l'Arkansas à la Louisiane et au Mississippi, de récentes inondations qui menacent de se reproduire dans les jours qui viennent.
Les cours du blé, qui avaient progressé la semaine dernière aux dépens du maïs, ont un peu reflué, pénalisés par des chiffres à l'export bien plus mauvais que prévus. Les premières informations sur l'état des cultures de blé d'hiver étaient attendues en fin de journée, après la clôture du marché. Le soja a baissé pour les mêmes raisons à la fois techniques et commerciales qui ont touché le blé, avec des expéditions réduites de moitié en une semaine. Les experts de la maison de courtage Allendale ont noté pour leur part que la récolte de soja était réalisée à 76 % au Brésil, la plus grande partie (60 %) ayant déjà été vendue, avec de l'avance par rapport à l'année dernière.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mai, le contrat le plus actif, a fini la séance lundi à 3,5450 dollars, contre 3,5400 vendredi soir. Le boisseau de blé pour mai, également le plus actif, valait 4,7475 dollars contre 4,7575 dollars à la veille du week-end. Le boisseau de soja pour mai, là encore le plus échangé, coûtait 9,1350 dollars contre 9,1825 en fin de semaine.