Aux Etats-Unis, les cours sont soutenus notamment par la neige dans la principale zone de production qui retarde les semis de printemps : seulement 3 % des surfaces ont été emblavées (semées) contre 15 % à cette date sur la moyenne des cinq dernières années, note ODA.
En France, la principale problématique est d'ordre logistique avec la poursuite de la grève de la SNCF qui perturbe et déstabilise l'ensemble du fret dans le pays, note Agritel. Les industriels de l'amidon en France, qui dépendent de livraisons régulières de blé et de maïs dans leurs usines, ont prévenu mardi qu'ils craignaient des « interruptions de production » à partir de la mi-mai si le mouvement de grève se poursuit. Les quatre principaux industriels de l'amidon en France sont les français Roquette et Tereos, et les américains Cargill et ADM-Chamtor. Sur les 6 millions de tonnes qu'ils utilisent par an, à flux tendu sans possibilité de stockage, la moitié est acheminée par rail. « Notre demande est de prévoir la mise en place d'un service minimum, vital pour les industriels, sinon un arrêt de production pourrait créer des dommages considérables sur la filière qui se trouverait asphyxiée », a expliqué à l'AFP Thomas Gauthier, directeur de l'Usipa qui regroupe les principaux industriels du secteur en France.
Peu après 13 h (11 h GMT) sur Euronext, la tonne de blé gagnait 0,50 euro sur l'échéance de mai, à 165 euros, ainsi que sur celle de septembre, à 168,50 euros, pour plus de 4 600 lots échangés. La tonne de maïs gagnait 0,25 euro sur l'échéance de juin, à 164,50 euros, et restait stable sur celle d'août, à 169,50 euros, pour à peine plus de 120 lots échangés.
