« Beaucoup d'agriculteurs s'inquiètent de la sécheresse. Ces incertitudes sur les levées de colza en Europe peuvent contribuer à de la rétention de la part des agriculteurs », estimait Sébastien Poncelet, analyste au cabinet Agritel.
Les céréaliers espèrent ainsi, en attendant un peu, vendre à meilleur prix. Parmi les éléments susceptibles de peser sur les cours, outre une baisse de l'huile de palme à la Bourse de Kuala Lumpur, un rapport de l'organisme statistique canadien Statcan, publié jeudi après-midi, a estimé à 2,4 millions de tonnes les stocks de canola à fin juillet, soit 78 % de plus que l'an dernier.
Peu avant 15 h (13 h GMT) sur Euronext, la tonne de colza reculait d'1 euro sur l'échéance de novembre, à 374,25 euros, et de 50 centimes d'euro sur celle de février, à 374 euros, pour près de 2 300 lots échangés.