À 11h45 (10h45 GMT) sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1,50 euro sur l'échéance de mars à 198,25 euros, et 1,75 euro sur celle de mai à 201,75 euros, pour un peu moins de 14 000 lots échangés.
Le marché du blé a été entraîné à la baisse lundi par le marché de Chicago, « face à l'impatience des opérateurs qui attendent une hausse plus prononcée des ventes à l'export de blé américain » face aux exportations russes, soulignent ODA et Agritel.
Le ministère américain de l'Agriculture a publié lundi les chiffres hebdomadaires d'exportation, avec plus de blé que prévu, mais à un niveau inférieur aux objectifs, ajoute Intercourtage dans une note.
De son côté, au 15 novembre, la Russie avait déjà exporté 19,2 millions de tonnes de blé, sur un objectif total estimé pour la campagne autour de 33 millions de tonnes, souligne Agritel.
L'Arabie saoudite a acheté 495 000 tonne de blé pour livraison janvier/mars, probablement d'origine allemande pour une partie, notent les opérateurs. Le marché suivra mardi un appel d'offres turc pour 240 000 tonnes de blé et 75 000 tonnes d'orge fourragère, ainsi qu'un appel d'offres du Bangladesh pour 50 000 tonnes de blé.
Le maïs, qui avait glissé avec le blé lundi, était aussi en petite reprise, pour s'établir sensiblement aux mêmes niveaux que lundi en mi-journée.
À 11h45 (10h45 GMT), le maïs gagnait 50 centimes d'euro sur l'échéance de janvier à 173,75 euros et 75 centimes sur l'échéance de mars à 176,25 euros, dans un marché atone, à peine supérieur à 130 lots échangés.