« Il y a actuellement une bonne demande à l'export en Europe », a souligné Antoine Gautier, analyste au cabinet ODA. En parallèle, « de nouvelles pluies sont arrivées, qui atténuent les craintes de sécheresse notamment au nord-est de l'Europe, dans des pays comme l'Allemagne ou la Pologne », a ajouté Antoine Gautier.
Le cabinet Agritel a relevé dans une note « l'expiration dans une semaine très précisément » de l'échéance rapprochée de mai 2019, dernière référence de la récolte 2018, ce qui contribue également à l'effervescence autour d'elle. Autre facteur de soutien pour cette échéance, le fait que l'euro est repassé sous la barre de 1,12 dollar, ce qui accroît la compétitivité à l'export du blé européen.
Vers 13 h (11 h GMT) sur Euronext, la tonne de blé regagnait donc 1,25 euro sur l'échéance rapprochée de mai à 187,50 euros et, à l'inverse, reculait de 75 centimes d'euro sur l'échéance de septembre à 171 euros, pour un peu plus de 10 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, était stable, dans un marché extrêmement calme. Elle regagnait 25 centimes d'euro sur l'échéance de juin à 167 euros et 25 centimes également sur le contrat d'août à 171 euros, pour moins de 100 lots échangés.