« C'est une correction technique avant le rapport de ce soir. On a franchi (mercredi) sans grande raison la barre des 178 euros pour décembre », commentait Arthur Portier, analyste au cabinet Agritel. Le marché a anticipé une révision à la baisse des productions de blé argentine, canadienne et australienne, touchées selon les cas par des phénomènes de sécheresse ou de pluies trop abondantes.
Concernant le maïs, les chiffres de production américains publiés dans le rapport de septembre étaient jugés très optimistes par l'ensemble des acteurs, qui s'attendent donc à une révision à la baisse, jeudi soir. Cette baisse pourrait cependant être insuffisante pour soutenir les cours, jugeait Michel Portier.
Peu avant 13 h (11 h GMT) sur Euronext, la tonne de blé meunier reculait de 50 centimes d'euro sur l'échéance de décembre à 178,25 euros et de 25 centimes sur celle de mars à 181,75 euros, pour un volume d'échanges faible, inférieur à 7 500 lots, le marché se réservant pour la publication du rapport.
La tonne de maïs, elle, était tout juste dans le vert, regagnant 25 centimes sur l'échéance de novembre à 165 euros, et étant inchangée sur le contrat de janvier à 170,50 euros, pour environ 500 lots échangés.