L’Algérie a annoncé ce mercredi par un communiqué vouloir limiter ses imports de blé afin de soutenir sa filière locale. Le pays a fixé à 4 Mt par an ses importations contre 6,2 Mt, soit une baisse de 35 % ! « Le plafond d'importation correspondait à une estimation des pouvoirs publics sur les besoins réels du marché intérieur en blé tendre, estimée à 4 Mt », explique Reuters. Le changement entrera en vigueur immédiatement, selon une source gouvernementale.
L'Algérie fait partie des plus gros acheteurs mondiaux de blé. « L'année dernière, le pays a dépensé environ 3 milliards de dollars en importations de blé, notamment de blé dur, de farine et de semoule », d’après Reuters. Il s’agit du premier client de la France.
Algeria has decided to cap soft #wheat imports at 4 mmt a year, instead of 6.2 mmt, the government said.
— Andrey Sizov (@sizov_andre) November 21, 2019
[It's nice that people are ready to cut consumption 1.5 times as soon as the government says so. Remember - they had unrest just recently?]
https://t.co/OBFTfLW8ho
Le même jour, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a acheté environ 550 kt de blé meunier à l’issue de son appel d’offres. Le prix traité était en repli de 5 $/t comparé au dernier tender algérien, avec un prix Cif moyen de 223,5 $/t contre 228,5 $/t précédemment.
La nouvelle concernant la réduction des imports n’a donc pas été accueillie de manière très optimiste par les opérateurs, et l’achat conséquent réalisé le même jour n’a pas eu l’effet haussier escompté. D’autant plus que le prix traité, en repli, a ajouté une couche de déception supplémentaire.
#Algeria #OAIC bought
— ammeundmueller (@ammeundmueller) November 21, 2019
roughly 550k of #wheat in a tender yesterady.
The wheat was sought for shipment in two periods, Jan. 1-15 and Jan. 16-31, 2020.
If sourced from South America, shipment is between Dec. 1.-15 and Dec. 16-31, 2019.
Average price is around $223/$224 pic.twitter.com/FLiFsAGc8D