Dans leur ensemble, les marchés financiers sont repartis à la hausse lundi après leur dégringolade de la semaine dernière, rassurés par les messages de plusieurs banques centrales se disant prêtes à intervenir en cas de net ralentissement de l'économie mondiale à cause du coronavirus.
« On a des ventes à découvert sur le marché pétrolier, un net déclin du dollar, un rebond sur le marché des actions », énumère Mike Zuzolo de Global Commodity Analytics. « Tout cela contribue au redressement du secteur des matières premières en général et du marché agricole en particulier. » Par ailleurs, le maïs a été porté par l'annonce de sécheresse au Brésil, observe Brian Hoops de Midwest Market Solutions.
En France, les exportations de blé vers des pays hors UE demeurent très soutenues, avec des chargements estimés à 1,46 million de tonnes, indique le cabinet Agritel dans une note.
La Commission européenne laisse inchangée son estimation d'exportations de blé vers les pays tiers à 28 millions de tonnes pour la campagne actuelle, à comparer à 21,5 millions l'an passé. Les importations de maïs sont laissées également inchangées à 20 millions de tonnes, contre 24,2 millions l'an passé, selon Agritel.
Vers 12h (11h GMT) sur Euronext, la tonne de blé était en hausse de 1,50 euro à 188,25 euros sur l'échéance rapprochée de mars, comme sur celle de mai à 184,50 euros, pour plus de 16 130 lots échangés. À la même heure, la tonne de maïs gagnait 50 centimes sur le contrat de mars à 165,50 euros, et également sur celui de juin à 169 euros, pour un peu plus de 240 lots échangés.