Pour le blé, le rebond était particulièrement flagrant pour l'échéance rapprochée, en raison d'une forte demande à l'international. « La Chine notamment reste aux achats », indiquait le cabinet Agritel dans une note diffusée jeudi.
Une demande favorisée par un autre facteur de soutien des céréales : l'euro baissait de nouveau face au dollar, et était nettement en deçà de 1,08 dollar, octroyant un regain de compétitivité aux marchandises européennes.
Sur la scène internationale, la Corée du Sud a acheté 60 000 tonnes de maïs et l'Algérie 400 000 tonnes de blé dur, dans les deux cas avec des origines optionnelles. Dans le cas de l'Algérie, cela pourrait « probablement » être des blés originaires du Mexique ou du Canada, rapportait Agritel.
Vers 13 h (12 h GMT) sur Euronext, la tonne de blé regagnait 3,50 euros sur l'échéance de mai à 187,50 euros et 2,50 euros sur l'échéance de septembre à 180,50 euros, pour plus de 32 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, regagnait 2,75 euros sur le contrat de juin à 167,25 euros et 2,25 euros sur le contrat d'août à 170 euros, pour quelque 450 lots échangés.