Le maïs mène la danse des céréales

À la veille du 11 novembre férié, le ministère de l'agriculture américain (USDA) a revu à la baisse « plus que prévu » ses estimations de production 2020-21 aux États-Unis, note Intercourage.

Par ailleurs, en Europe, le rapport a aussi révisé en baisse de 8 millions de tonnes la production ukrainienne de maïs, à 28,5 millions de tonnes, ce qui a amplifié l'impact haussier sur les cours mondiaux, notent Agritel et Intercourtage.

Conjuguées à la forte demande chinoise, ces prévisions « emballent les cours sur la scène internationale » note Agritel.

Simultanément la Chine a publié un rapport intitulé Casde (en référence au Wasde américain) : « Contrairement à son homologue américain, il y maintient les importations chinoises de maïs à 7 millions de tonnes contre 7,6 MT l'an passé », rapporte Intercourtage.

Vers 12 h sur Euronext, la tonne de maïs était stable à un haut niveau, à 193 euros la tonne sur l'échéance de janvier, et gagne 25 centimes sur celle de mars à 192,70 euros, pour près de 1 000 lots échangés. Le blé a peu bougé, restant, comme le maïs, soutenu.

À la même heure, la tonne de blé tendre gagnait 25 centimes à 211,50 euros sur l'échéance de décembre, et perdait 25 centimes sur l'échéance de mars à 211 euros, pour 20 176 lots échangés.

À l'international, les opérateurs suivaient un appel d'offres de l'Algérie pour un achat de blé meunier, alors que la Turquie finalisait l'achat de 550 000 tonnes de blé russe.

On note également la vente de 130 000 tonnes de maïs par les États-Unis à la Corée du Sud.

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