Marius Garrigue notait hier sur Terre-net.fr « un vif retrait des prix internationaux du maïs », l’AFP indique ce matin que les cours du blé coté à Chicago continuent de chuter : depuis hier, les cours mondiaux en grains poursuivent leur tendance baissière.
La cause principale : des conditions météo plus clémentes sur les cultures de printemps étasuniennes et canadiennes ces derniers jours, notamment des pluies sur les grandes plaines et une partie de la Corn Belt.
Malgré des incertitudes sur les potentiels de rendement, pointées par Agritel, la récolte s’annonce abondante aux États-Unis et l’offre mondiale en grains, excédentaire. L’USDA a d’ailleurs augmenté son bilan mondial de 5,5 Mt, explique Marius Garrigue, portant les prévisions à 794,4 Mt, un bond de 18,6 Mt par rapport à l’année record 2020.
Dans le sillage des prix nord-américains, les marchés européens sont « sous pression », note Agritel. La moisson européenne est désormais attendue à 137,5 Mt contre 126 Mt l’an dernier. France AgriMer a revu à la hausse les stocks finaux céréaliers en France et la fédération des coopératives allemandes (DRV) a relevé de 300 kt son estimation de récolte nationale de blé.