« On stagne un petit peu en blé, avant un rapport USDA qui devrait entériner la hausse des surfaces de maïs », dont la tension entre l'offre et la demande, « ces derniers temps, a été un des éléments moteurs du prix du blé », a souligné Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage, lors d'un entretien à l'AFP.
L'Égypte a finalement acheté lundi 180 000 tonnes de blé roumain, à des prix très inférieurs à ceux des offres françaises: « on a vu lundi qu'on n'était pas compétitif sur l'Égypte, donc il n'y a pas énormément d'entrain, c'est un peu ça qui nous bloque en blé », a commenté M. Vercambre.
Concernant les conditions de culture, après quelques orages ces derniers jours, dans les Charentes et dans la région lyonnaise, notamment, « il faudrait que ça se calme un petit peu, mais les perspectives restent bonnes en blé », a estimé M. Vercambre.
Peu avant 12h30 (10h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 25 centimes sur l'échéance de septembre à 203,25 euros, et était inchangée sur l'échéance de décembre à 203,75 euros, pour environ 4 600 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, reculait de deux euros sur l'échéance d'août, la dernière de l'ancienne récolte, à 237 euros, et progressait de 75 centimes sur l'échéance de novembre à 197,25 euros, pour un peu plus de 200 lots échangés.