« On avait un problème de temps sec sur les (États du) Dakota, et là il pleut partout », selon des prévisions météo de 4 à 7 jours pour les États-Unis, a souligné Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage, lors d'un entretien à l'AFP. « Il faut rester prudent, mais ça pourrait induire une correction » des cours à la Bourse de Chicago, laquelle doit rouvrir mardi après-midi, après un week-end prolongé pour cause de fête nationale aux États-Unis, a ajouté M. Vercambre.
« Principale raison de ce repli, les perspectives météo outre-Atlantique faisant état d'une perturbation qui pourrait s'orienter vers l'ouest de la Corn Belt et ainsi détendre le déficit hydrique actuel », a renchéri le cabinet Agritel dans une note publiée mardi.
Autre facteur qui pèse sur les prix, le résultat de l'appel d'offres de l'Égypte, tombé lundi soir : il a consacré une fois de plus des offres russe et roumaine, plus compétitives que les offres de blé français.
Peu avant 12h30 (10h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 1,50 euro tant sur l'échéance de septembre à 199 euros que sur celle de décembre à 201,50 euros, pour un peu plus de 15 000 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, reculait de quatre euros sur l'échéance d'août à 234 euros et de 4,75 euros sur celle de novembre à 195,75 euros, pour près de 400 lots échangés.