Après la révision à la hausse de la production australienne de blé - plus de 34 millions de tonnes, d'une qualité variable du fait des pluies diluviennes de l'automne -, la bourse de Rosario, en Argentine, vient de relever son estimation de récolte à 22,1 millions de tonnes (contre 20,4 précédemment), a souligné le cabinet Inter-Courtage.
En Ukraine, les exportations de céréales atteignent 27,55 millions de tonnes au 8 décembre (+ 4,62 par rapport à l'année dernière), dont près de 15 millions de tonnes de blé, 5 millions de tonnes d'orge et 7,2 millions de tonnes de maïs.
En Turquie, les opérateurs, très dépendants du blé russe, cherchent d'autres sources d'approvisionnement dans l'optique des restrictions à l'exportation en Russie: « on parle de blé argentin voire même du blé brésilien et de négociations actives pour du blé balte », selon la même source.
Sur la scène internationale, la Jordanie a acheté 60 000 tonnes d'orge fourragère, sans doute issues de la nouvelle campagne en Roumanie.
Aux États-Unis, le ministère de l'Agriculture a annoncé la vente de 1,84 million de tonnes de maïs américain au Mexique. Et la Corée du Sud a acheté plus de 50 000 tonnes de maïs ukrainien, ainsi que 50 000 tonnes de blé meunier américain et le même volume de blé tendre australien.
Peu après 16h00 (15h00 GMT) sur Euronext, le prix du blé tendre reculait d'un euro à 278 euros la tonne sur l'échéance de décembre et de 3,75 euros sur celle de mars à 283,25 euros la tonne, pour près de 35 000 lots échangés.
Le maïs reculait de 25 centimes d'euro à 243,5 euros la tonne sur l'échéance de janvier et gagnait 50 centimes à 243 euros la tonne sur celle de mars, pour près de 2.000 lots échangés.