L'est de l'Ukraine connaissait vendredi de nouveaux bombardements, l'armée ukrainienne et les séparatistes prorusses s'accusant mutuellement d'utiliser des armes lourdes, un regain de violences qui nourrit les craintes d'invasion russe. Les États-Unis affirment observer toujours davantage de troupes russes se déplaçant vers les régions frontalières avec l'Ukraine. La veille, les cours du blé avaient encore grimpé à Chicago.
L'Ukraine est le septième producteur de blé au monde et le cinquième exportateur, tandis que la Russie occupe la première place au classement des volumes exportés.
Autre facteur haussier, « la météo annonce le retour d'un temps sec et chaud la semaine prochaine sur le continent sud-américain », souligne le cabinet Agritel.
Selon cette source, « l'Algérie aurait acheté 700 000 tonnes de blé lors de son appel d'offres de cette semaine ». L'essentiel des achats viendraient du bassin de production de la mer Noire « avec peut être un volume plus restreint origine France », rapporte Agritel qui indique que le prix final s'élèverait autour de 346 dollars (environ 305 euros) la tonne, chargement et fret compris.
Du côté de l'Egypte, l'autorité publique d'achat (Gasc) a acheté 180 000 tonnes de blé roumain à 338,55 dollars (298 euros) la tonne, chargement et fret compris, « huit dollars moins cher que lors du dernier appel d'offres », rapporte Inter-Courtage.
Vers 14h20 (13h20 GMT) sur Euronext, le prix du blé tendre progressait de 1,50 euro à 266,50 euros la tonne sur l'échéance de mars et de 1,75 euro sur celle de mai à 270,50 euros la tonne, pour plus de 14 000 lots échangés.
Le prix du maïs augmentait de 2,25 euros sur l'échéance de mars à 252 euros la tonne et de 1,75 euro sur celle de juin à 250,50 euros la tonne, pour plus de 1 500 lots échangés.