« C'est un plus haut historique, effectivement », a indiqué Michel Portier, du cabinet Agritel, au terme d'une journée lors de laquelle les cours du blé et du maïs, dont l'Ukraine est respectivement le cinquième et le quatrième exportateur mondial, se sont envolés dès l'ouverture, après le début de l'invasion russe de l'Ukraine. « Pour le blé, on est sur des records sur mai et sur mars », a indiqué de son côté Damien Vercambre, du cabinet Inter-Courtage.
Le précédent record à la clôture pour le blé remonte au 23 novembre 2021, séance lors de laquelle il avait atteint 311,50 euros, a indiqué à l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés.
L'échéance de mai a elle aussi dépassé ce niveau, clôturant à 315 euros.
En séance, la tonne de blé a atteint jeudi des niveaux stratosphériques à 344 euros dans la matinée, avant de redescendre légèrement. Les analystes interrogés par l'AFP se gardaient bien de faire des pronostics pour la suite.
Dans l'immédiat, il n'y avait plus aucun chargement sur la mer Noire, les ports étant fermés, selon Michel Portier. L'Ukraine représente environ 12 % des exportations mondiales de blé.