Les prix du blé et du maïs sur Euronext accusaient finalement des prises de bénéfices ce mardi à la mi-séance. Le marché affichait en outre un attentisme relatif dans l’attente des résultats des tenders lancés lundi dernier. L’appel d’offres algérien sera d’ailleurs particulièrement suivi compte tenu des volumes importants que la France pourrait placer dans cette affaire.
La prudence des opérateurs se voient en outre renforcée ce mardi à la veille d’un rapport USDA particulièrement imprévisible. L’intégration, ou non, des conséquences de la guerre russe en Ukraine aura en effet une influence très marquée sur les bilans du ministère américain de l’agriculture. La situation fondamentale demeure toutefois extrêmement tendue avec le retrait brutal des origines mer Noire sur la scène internationale et les risques apportés sur la prochaine récolte ukrainienne.
Les conditions de culture dans le Midwest américain sont de surcroît de plus en plus préoccupantes après les épisodes de gel des dernières semaines et le déficit hydrique encore marquée dans la région. L’USDA a d’ailleurs dégradé d’un point ses notations de blé d’hiver « bon à excellent » dans le Kansas, à 24 % (36 % l’an dernier).
Vers 14h00, le blé Euronext à échéance mai 2022 se dégradait de 4 €/t, à 392,5 €/t, tandis que le contrat décembre 2022 baissait de 2,50 €/t, à 322,75 €/t. Le maïs Euronext à livraison juin 2022 reculait de 5 €/t, à 346,5 €/t, le terme novembre 2022 se relâchait de 1,75 €/t, à 274,5 €/t.