Lors de son assemblée générale élective du 19 mars 2021, pour la première fois en visio-conférence vu la pandémie, le Sedima (syndicat des distributeurs de matériel agricole) a élu son nouveau président pour une durée de quatre ans. Loïc Morel succède donc à Pierre Prim. Pour rappel, Pierre a défendu les intérêts de la distribution de matériel agricole de 2017 à 2021 et Loïc était membre du bureau de Pierre depuis 2018.
Loïc Morel a débuté sa carrière dans une concession agricole et a fait un passage au BCMA (Bureau de coordination du machinisme agricole). Il est resté 15 ans chez New Holland et a rejoint le groupe Sicoit en 2016 en tant que directeur associé. L'entreprise est implantée dans la Drôme et l’Ardèche et emploie 40 personnes pour distribuer la marque New Holland.
Un bureau diversifié pour une bonne représentativité
Pour constituer son bureau, Loïc Morel s’est attaché à représenter la diversité de la profession, tant du point de vue géographique, que du type d’activité, de la taille des concessions ou des marques distribuées, en matériel agricole comme pour l’espace vert.
L’un des axes principaux de la feuille de route du syndicat consiste à préserver la pérennité et l’indépendance du Sedima, mais aussi à continuer de fédérer la profession autour de son organisation professionnelle pour être toujours plus représentatif.
Le nouvel élu souligne que les entreprises de distribution et réparation de matériels agricoles sont des sociétés de service essentielles au fonctionnement de l’agriculture française et de l’aménagement des jardins et des espaces verts.
Défendre les intérêts de la profession
L’indépendance du syndicat devrait lui permettre de défendre les intérêts de la profession et de poursuivre les actions initiées par le précédent bureau. Négociations sociales, formation initiale et professionnelle, mesures économiques pour soutenir l’activité, problématiques liées au recyclage, relations entre constructeurs et distributeurs... autant d'éléments à travailler avec les concédants pour trouver l'équilibre au niveau relationnel et bien répartir la valeur ajoutée.
Valoriser les métiers en démontrant le potentiel de carrières.
L’autre axe de travail prioritaire est la valorisation des métiers de l'agroéquipement en démontrant le potentiel en termes de carrières et de perspectives. Pour Loïc Morel, l'évolution de la filière nécessite davantage d'hommes et de femmes capables d’assurer un service rapide, efficace et de qualité au cœur des territoires. Sans compter le besoin permanent de nouveaux salariés. L’objectif est donc d’attirer des jeunes talents mais aussi des personnes en reconversion. La formation s'inscrit donc dans le plan d'actions à mener par le syndicat pour promouvoir les écoles qui s'adaptent aux technologies nouvelles et forment des techniciens, des magasiniers et des vendeurs.