Après les élections législatives, la Confédération paysanne s’inquiète de la percée de l’extrême droite et des 89 députés du Rassemblement national, rappelant que « jamais le repli nationaliste et fasciste ne saurait être la solution ».
Le syndicat voit d’un bon œil la progression de la gauche, mais estime que les avancées sociales pour l’agriculture passeront par une union concrète « dans la durée et les propositions » : « Il en va de la question du revenu paysan qui reste centrale et urgente après l’échec des lois Égalim ; de la défense et la promotion de l’élevage paysan qui à défaut disparaîtra, et du soutien enfin, par des politiques publiques ambitieusement dotées, du renouvellement des générations pour installer et assurer la transition agro-écologique », insiste la Conf’, qui restera force de proposition et « un acteur agricole majeur du mouvement social et écologique sans qui rien ne sera réalisable ».