Cette caisse mutualiste serait basée sur la solidarité avec un financement mettant à contribution les agriculteurs, l’Etat, l’agro-alimentaire, la grande distribution et les banques à raison de 25 % chacun. Le montant d'indemnisation équivaudrait à 100 % des pertes subies. « Compte tenu de la crise agricole à laquelle les exploitants familiaux sont confrontés, il est vital d’augmenter de manière sensible les niveaux d’indemnisation », estime le Modef. La caisse serait aussi chargée d'élaborer des programmes de recherche en matière de prévention des risques liés aux aléas climatiques.
Selon les estimations du Modef, un paysan subit en moyenne une perte de revenu de 20 % tous les trois ans à cause des aléas climatiques, des crises sanitaires et de la fluctuation des prix dans le secteur agricole.