Lors du stockage en silo, la betterave sucrière connaît une activité métabolique favorisant l’accroissement de composés organiques et sucres inversés compliquant l’extraction donc indésirables. Des pertes en sucre quantifiables ont également lieu naturellement. Il s’agit donc d’un enjeu économique que de trouver des solutions qui améliorent la conservation des racines, l’augmentation de la durée de stockage participant à l’amélioration de la compétitivité de la culture.
Différentes méthodes de classification des variétés selon leur adaptation au stockage à long terme ont déjà été testées. Mais elles sont complexes, onéreuses et chronophages car nécessitent des expérimentations en conditions contrôlées et un certain nombre d’analyses.
SESVanderHave propose dorénavant une méthode prédictive déterminant la tolérance d’une variété de betterave aux chocs survenant lors de la récolte et aux facteurs liés à la perte de sucre en silo. Elle se base sur des mesures de résistance mécanique de la racine, réalisées à l’aide d’un pénétromètre. Hendrik Tschoep, chargé du projet chez SESVanderHave, explique : « Dans la racine, la présence de tissus riches en sucres, protégés par des fibres plus denses, limiterait la dégradation en silo ». Le brevet publié par le semencier couvre une méthode de détermination de la capacité de conservation des betteraves sucrières et une méthode pour sélectionner des variétés sur ce critère.