Réunis en comité d’orientation stratégique après le piètre bilan de la récolte 2016, tous les acteurs de la filière blé dur ont fait le point sur le « plan de relance blé dur » lancé l’an dernier, avec en prime, une campagne de promotion en faveur de la production de la céréale. « Nous, c’est décidé, on sème du blé dur ! Et vous ? », peut-on lire sur une affiche défendant « cinq bonnes raisons de semer du blé dur », une céréale « importante, d’avenir, bien maîtrisée, adaptée aux différentes régions de France », et qui permet de « gagner plus grâce à des cours élevés dans la durée ».
Selon les acteurs de la recherche, du développement, et les acteurs économiques depuis la génétique, la production, la collecte et la transformation industrielle en semoule, pâtes et couscous, estiment que le blé dur « a vocation à constituer une diversification agricole valorisée et rentable ».
Depuis le début du plan, dix projets de recherche nouveaux portés par ce collectif ont été acceptés en 2016 pour financement, « portant sur la génétique, la nutrition, la qualité des produits et la recherche de systèmes de production performants et plus résilients ». La valorisation des synergies est confiée à une « unité mixte technologique de l’Inra et d’Arvalis ».