« Les mouvements importants concernent le blé », a commenté Jack Scoville de Price Futures Group. « Je ne suis pas sûr de ce qui arrive au marché mais nous devrions avoir des précipitations bénéfiques aux cultures dans la région des grandes plaines (centre des Etats-Unis) dans les jours prochains » ce qui pénalise les cours, a-t-il ajouté.
Le blé d'hiver a été semé aux Etats-Unis et se trouve actuellement en période végétative. Dans ce contexte, le prix du blé a effacé une partie de ses gains accumulés après l'annonce la semaine précédente d'une baisse de 10 % des surfaces semées en blé d'hiver aux Etats-Unis par rapport à l'an passé, au plus bas depuis 1909. L'offre de blé est particulièrement abondante au niveau mondial depuis la dernière campagne dans l'hémisphère nord.
Le soja a marqué le pas après la forte hausse qu'il avait connu depuis une semaine, les investisseurs encaissant une partie de leurs profits. Ce mouvement a été encouragé par une baisse des incertitudes météorologiques en Amérique du Sud, même si l'ampleur des dégâts des inondations récentes en Argentine n'a pas encore été évaluée. Depuis le début de l'année le prix du soja a pris plus de 7 % à Chicago.
Jeudi, le maïs a de son côté très légèrement progressé. Les courtiers d'Allendale ont notamment relevé dans une note l'annonce d'une importante vente de maïs américain vers une destination inconnue.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a terminé à 3,6625 dollars, contre 3,6500 dollars en fin de séance précédente.
Le boisseau de blé pour mars, lui aussi le plus actif, valait 4,2350 dollars, contre 4,3100 dollars auparavant.
Le boisseau de soja pour mars, là encore le plus échangé, coûtait 10,7850 dollars, contre 10,8375 dollars précédemment
