Peu avant 12H30 (10H30 GMT), la tonne de blé ne perdait que 25 centimes d'euro sur Euronext, tant sur l'échéance de mai à 163 euros que sur celle de septembre à 170 euros, dans un volume d'échanges de près de 5.000 lots.
Dans un contexte de stabilité de l'euro, le marché, où il y avait peu d'opérateurs vendredi, attend de voir comment les conditions météo vont évoluer, notamment en France, alors qu'ailleurs en Europe, il a plu ou il doit pleuvoir dans les prochains jours.
« Les cultures peuvent tenir sans eau encore une semaine », notait un analyste qui soulignait qu'il avait plu par contre chez d'autres gros producteurs de céréales à paille comme l'Allemagne ou l'Ukraine, au nord du pays.
Il y a également selon lui un début de surveillance pour le maïs, en raison des ressources hydriques actuellement insuffisantes pour une bonne irrigation.
La moitié des nappes phréatiques ont un niveau inférieur à la normale, a averti jeudi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
La tonne de maïs perdait un euro sur juin à 173 euros et 50 centimes d'euro sur août à 177,75 euros, dans un volume d'échanges de quelque 270 lots.
Sur le marché physique, le blé tendre d'Eure-et-Loir était en hausse.
