Les risques de production motivent une montée du maïs

Les céréales européennes peinaient à nouveau à trouver une direction vendredi à la mi-séance, avec un retrait du blé et une légère progression des cours du maïs. La pression de récoltes particulièrement précoces pèse en effet sur les céréales d’hiver malgré un climat sec et extrêmement chaud qui menace l’ensemble des cultures d’Europe de l’Ouest.

FranceAgriMer a en outre abaissé d’un point ses notations de blé tendre « bon à très bon » dans son dernier rapport hebdomadaire, à 65 %, soit une chute de 16 points par rapport à l’an dernier. Les notations d’orge d’hiver ont été réduites d’autant, à 63 % (contre 76 % l’an dernier à la même période), tandis que celles de maïs passent de 88 à 87 % de « bon à très bon » (90 % en 2021).

Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance septembre 2022 se contractait de 1 €/t, à 396,75 €/t, tandis que le contrat décembre 2022 se relâchait de 0,5 €/t, à 389,50 €/t. Le maïs Euronext à livraison novembre 2022 s'amplifiait de 1,25 €/t, à 340,50 €/t, le terme août 2022 grimpait de 0,5 €/t, à 340 €/t.

 

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