GL du 08 : « Il faut mettre la pression à ces distributeurs de phytos et autres coopératives ou négoces qui font énormément de marge. Alors qu'ils ne dégagent aucune valeur ajoutée, si ce n’est de la valeur ajoutée au porte-monnaie de leurs salariés dont le nombre gonfle de mois en mois. Tout ceci validé par les chers administrateurs. »
Jaguar15 : « Ah les coop... Quelles belles valeurs lors de leur création, malheureusement toutes perdues ! Nos arrière-grands-parents, qui les ont mises en place, doivent se retourner dans leurs tombes. Juste un exemple. La coop à côté de chez moi, gros groupe international, prêche la bonne parole au cours des réunions, assemblées, soutenant les agriculteurs, etc. Mais ce que ces mêmes administrateurs oublient de dire, c'est qu’ils ont monté un Ceta pour réaliser des commandes groupées de phytos, engrais... Et contourner ainsi les tarifs de la coop, 30 % plus chers. Bel esprit coopératif ! »
Révolté : « Les spots de pub télévisés de Coop de France symbolisent la perte du bon sens paysan. Des millions d’euros dépensés alors qu’ils ne servent à rien. Quel gaspillage quand les gens qu'ils sont sensés défendre et qui les financent crèvent un à un ! »
Pierrot : « Les coopératives rétribuent les producteurs en fonction du prix auquel les négociants, les industriels et les supermarchés veulent bien payer les différentes productions. C’est à l’État de fixer un prix minimum obligatoire et rémunérateur. Quant aux présidents de coops, ils ne touchent pas des mille et des cents. Il faut arrêter les préjugés infondés. »
« Les coops continuent de dire qu'il faut produire plus »
Robin des champs : « Pourquoi ne pas parler de la compétitivité des coopératives ? De la compétitivité, par rapport aux autres pays, de nos politiques, de l’administration, de l’enseignement, des collectivités locales... On en arriverait peut-être à se dire que les dépenses publiques ne sont pas compétitives. En fait, l’agriculture doit sans cesse s'adapter et pas le reste de la société. Le code du travail tient bon, on continue à faire n’importe quoi au niveau social. Mais nous, à force de s’adapter, on disparaît... »
Loïc : « Les charges françaises sont là et on ne pourra pas les changer ! Il faut bien financer toutes les mesures sociales, les aides, les pensions, les retraites, la sécu, les fonctionnaires... et tout notre système. Pour baisser les charges, pas le choix, il faut réduire toutes ces dépenses. La France vit au-dessus de ses moyens ! Par ailleurs, il faut produire moins, c'est tout. C'est le seul moyen de retrouver des prix. Ceux qui continuent à dire qu'il faut produire plus sont ceux qui achètent nos productions : les coopératives, les négoces , les industriels... Nous sommes grands. Chaque agriculteur doit réfléchir à l'orientation de son exploitation. Moi, j'en ai marre d'engraisser les coops et les grands groupes, donc je réduis mes intrants et diminue ma production. C'est mon choix ! Chacun est libre de prendre la ou les décisions qu’il veut mais il faut en prendre, c’est urgent ! »
« Les coopératives nous aident à mieux gérer nos productions »
CdG : « Pas de valeur ajoutée... Il ne faut pas oublier que les coops nous apportent un service qui, souvent, nous aide à mieux gérer nos exploitations. Elles nous tiennent au fait des différentes évolutions de la filière (réglementation par exemple) et, si tu es bien conseillé, peuvent te suggérer de te tourner vers telle ou telle culture plus rentable. Elles ont une vision extérieure de nos exploitations qui peut être riche en enseignements ! Néanmoins, elles ont été instaurées à la base pour concurrencer les entreprises privées. Qu'en est-il aujourd'hui ? Elles sont plus grosses que certains groupes agroalimentaires et en possèdent même quelques-uns. Elles sont de part et d’autre de la filière mais où sont les retombées pour l'agriculteur ? À racheter le concurrent deux fois plus cher que ne vaut son entreprise, juste par envie de puissance... Où est la défense des producteurs dans tout ça ? »
Loïc02 : « Pour répondre à CdG, les coops nous orientent surtout dans les productions qui les intéressent. Quand tu leur dis que tu veux essayer une nouvelle variété ou culture, ils t'envoient "chier". Et débrouille-toi pour avoir la semence et/ou commercialiser ! Chez moi, Axéréal ne veut pas entendre parler de soja ou de féverole alors qu’on nous martèle qu'il faut développer les protéagineux. Donc, les coopératives sont partiellement responsables de la situation actuelle. Il faut les mettre de côté et recréer des groupes d'achat et de commercialisation, sans directeur, sans structure pyramidale... »