Arvalis-Institut du végétal a comparé l’efficacité sur septoriose, et les conséquences sur le rendement, d’un traitement à base de chlorothalonil à la dose 1 et d’un traitement composé de chlorothalonil à la dose 0,5 associé à un Sdp (Stimulateur de défense des plantes). Claude Maumené, d’Arvalis, a observé que «
certaines associations font mieux qu’un chlorothalonil seul à la dose 0,5 mais toujours moins bien qu’un chlorothalonil à la dose 1 ».
 Certaines associations font mieux qu'un chlorothalonil seul. (© Arvalis)
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En complément des solutions classiques
 Le Sdp copie le phénomène naturel d’autodéfense mis en place par les végétaux. (© Terre-net Média)
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Intégrés à des solutions classiques, les Sdp pourraient jouer un rôle important », explique Claude Maumené. Aujourd’hui, seuls l’acibenzolar-S-méthyl et la laminarine ont une autorisation sur céréales. Il existe quatre stimulateurs inscrits à l’annexe 1 et autorisés en France : Aliette EV (Phoséthyl-aluminium), Bion 50 WG (Acibenzolar-S-methyl), Iodus 2 (Laminarine) et Stifénia (Fenugrec).
Le stimulateur de défense des plantes (Sdp) prend exemple sur le phénomène naturel d’auto-défense mis en place par les végétaux. Des molécules de la plante ont la capacité de reconnaître leurs agresseurs et de mettre en place un mécanisme de défense adapté. Ces molécules, appelées Sdp ou éliciteurs (de l’anglais ‘elicit’ qui veut dire ‘déclencher’), sont des oligosaccharides comme la laminarine, des polysaccharides, des glycoprotéines, des lipides, des glycolipides…
 Liste des Sdp testés en 2009 dans le réseau. (© Arvalis) (Cliquez sur l'image pour agrandir)
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