Les conditions météo sont à peu près favorables sur l’Ouest de l'Australie, même si certaines zones restent marquées par la sécheresse. A l’Est, le manque d'eau se fait sentir dans certaines régions, avec 30 à 50 % de déficit pluviométrique en juin. Le phénomène est marqué surtout dans le Queensland et la Nouvelle Galles du Sud. Pour le moment, le potentiel du blé n’est pas entamé, mais il est nécessaire que la pluie tombe dans les semaines à venir. La carte ci-dessous illustre l’état de sécheresse qui commence à se faire sentir, surtout sur l'Est du pays.
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En ce qui concerne les Ndvi, comme le montre la carte ci-dessous, les valeurs sont en dessous des normales surtout sur la partie Est du pays et tout particulièrement dans la Nouvelle Galles du Sud.
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On peut estimer un potentiel de rendement à partir d’un modèle mathématique qui repose en partie sur le travail de Schultz, et en anticipant sur le phénomène Enso (El Nino / La Nina). En prenant les données météo jusqu’au 12 juillet de 7 villes d’Australie, et en anticipant sur les données prévisionnelles d’ici la récolte, corrigées avec l’Enso, cela nous donne comme rendements et prévisions de stade, les données compilées dans le tableau ci-dessous :
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A ce jour, le potentiel serait au dessus de la moyenne décennale, mais en baisse par rapport à la simulation du 23 juin. Les conditions météo à venir seront bien sûr déterminantes, mais pour le moment l'impact de l’Enso serait neutre.
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Le graphique ci-dessous montre bien qu’aucun phénomène, El Niño ou La Niña n'est attendu pour le moment d’ici le mois de janvier.
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Quand l’Enso est neutre, l’Australie produit en moyenne sur les 15 dernières années près de 22 millions de tonnes de blé, avec un rendement moyen de 18,6 q/ha.
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Pour les trois mois à venir, la pluviométrie (carte de gauche) pourrait être en dessous des normales sur l’Ouest et le Sud de l’Australie, pour le reste du pays aucun signe de déficit n'est prévu. En ce qui concerne les températures (carte de droite), elles devraient être très au-dessus des normales surtout sur l’Ouest.
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En conclusion, le potentiel n’est pas encore en baisse, mais la pluviométrie doit faire son retour rapidement, afin de permettre une reconstitution des réserves.
