Intervenir en temps et en heure pour limiter les dégâts

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Présence d’oïdium précoce (4 janvier 2012) - La présence actuelle des maladies foliaires incite à une forte surveillance des parcelles dès la reprise de végétation qui s’annonce précoce cette année.
Présence d’oïdium précoce (4 janvier 2012) - La présence
des maladies foliaires incite à une forte surveillance
des parcelles dès la reprise de végétation qui s’annonce
précoce cette année. (© Arvalis-Institut du végétal)

Arvalis-institut du végétal informe sur le risque de verse et explique comment le diagnostiquer. Ainsi, quand les tiges ont plus de 3 feuilles au stade épi 1 cm, les plantes se situent très au-dessus des références habituelles. La probabilité d’avoir une montaison précoce devient alors importante en jours courts. L’étiolement des plantes conduit à des premiers entre-nœuds fragiles et donc à des risques verse élevés. Les situations à suralimentation azotée (rapport C/N) fragilisent encore la base des tiges. Cependant, la régulation de cultures qui commenceraient déjà leur montaison est problématique compte tenu du risque de phytotoxicité des substances de croissance si les températures venaient à chuter.

L’application d’un régulateur dépendra des températures

« Ainsi, pour les parcelles très avancées et présentant un fort risque de verse (blé tendre, blé dur proche du stade épi 1 cm avec un nombre de tiges conséquent), l’application d’un chlorméquat chlorure peut s’envisager en programme en visant une période de douceur (Tmin > - 1°C les jours suivants l’intervention et des Tmoy proches de 8-10°C). Attention, seuls quelques produits sont homologués sur le blé dur jusqu’à fin tallage (Stabilan, Cycocel C5, C5 Sun). Et, en cas de gelées, la phytotoxicité sera moins à craindre avec ce produit. Cependant, si les prévisions météo annoncent des températures négatives significatives et durables, il est préférable de reporter la régulation à mi-montaison, à partir de 1 nœud. » Pour les orges d’hiver, il n’y a pas de produits homologués, pour des applications aussi précoces, sans risque de phytotoxicité.

Anticiper les démarrages violents de maladies

De nombreuses maladies foliaires sont visibles dans les parcelles de céréales : pustules de rouille brune fraîches sur feuilles jeunes, septoriose sur feuilles basses, oïdium sur les variétés les plus sensibles et les parcelles les plus denses, helminthosporiose sur orge hiver. Ces maladies ne nécessitent un traitement chimique qu’à partir du stade un à deux nœuds. Concernant l’oïdium, une présence importante (plus de 20 % des feuilles avec 5 % de la surface touchée) peut entraîner un traitement spécifique à partir du stade épi 1 cm. « Il faut surveiller l’évolution dès le début montaison pour anticiper d’éventuelles démarrages violents de maladies, notamment rouille ou septoriose sur blé, helminthosporiose ou rhynchosporiose sur orge, qui pourraient survenir si le temps doux et humide persiste. » Les conditions climatiques d’ici fin février vont être primordiales pour l’évolution du risque.

 

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