|
|
Les premiers pieds de colza en fleurs apparaissent cette semaine. Ewen Gery, conseiller de la Chambre d'agriculture de l'Oise, rappelle que le stade début floraison (F1) est atteint lorsque la moitié des pieds présente au moins une fleur ouverte. « Ainsi, la majorité des parcelles est encore au stade E, boutons écartés, mais les premières fleurs arrivent rapidement. Par ailleurs, certaines parcelles présentent des avortements de boutons floraux, dus notamment aux gelées et aux fortes amplitudes thermiques de mi-mars. »
Concernant les ravageurs, les vols de charançons se terminent et apparaissent les premiers symptômes caractéristiques de déformation des tiges, pouvant aller jusqu’à leur éclatement. Le conseiller prévient de périodes « encore propices aux pontes pour les vols les plus tardifs ». Il déconseille fortement l’impasse pour ce ravageur.
Le méligèthe devient pollinisateur
L’arrivée à floraison des parcelles marque la fin du risque méligèthes. « A partir de ce stade, l’insecte n‘est plus nuisible pour la culture et participe même à la pollinisation de fleurs, apportant sa contribution au rendement. » Pour les parcelles encore à des stades antérieurs, la surveillance reste de mise car une part importante de la population de méligèthes reste à venir. « Les situations les plus délicates concerneront les sols superficiels où l’entrée en floraison risque d’être perturbée par un déficit hydrique. Privilégiez une intervention avec un produit spécifique type Mavrik Flo à 0,2 l ou Pyrinex ME à 0,75 l. » Les meilleures conditions de traitement associent une bonne hygrométrie et des températures suffisamment élevées pour favoriser l’activité des ravageurs.
La floraison des parcelles marque également le début des préoccupations concernant le sclérotinia. « Il faut attendre le stade G1, chute des premiers pétales, pour positionner le traitement, soit 8 à 10 jours après le stade floraison. »
|
Retrouvez le bulletin complet En arpentant Champs et prairies sur le site de la Chambre d'agriculture de l'Oise. |
