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Un colza bien désherbé, c’est l’assurance d’une céréale optimisée

La culture du colza est l’occasion idéale de réduire la pression des adventices dans les céréales suivantes.
La culture du colza est l’occasion idéale de réduire la pression des adventices dans les céréales suivantes. (©BASF)

En matière de désherbage, l’allongement des rotations s’affiche comme un réel atout pour faciliter le contrôle des adventices. Une théorie validée par de nombreux essais et qui se vérifie notamment pour les graminées dont certaines, à l’image du ray-grass et du vulpin, développent désormais des résistances à plusieurs familles chimiques.

Typiques des rotations colza-blé-orge, ces mauvaises herbes doivent inciter les agriculteurs à adapter leurs pratiques en associant agronomie et gestion rigoureuse des spécialités herbicides encore autorisées. Dans ce contexte, la culture du colza reste l’occasion idéale pour réduire la pression des adventices avant même les semis.

Le faux-semis, une technique qui fonctionne

Car, avant de sortir le pulvérisateur, place à l’agronomie. Parmi les pratiques qui ont fait leur preuve : un labour occasionnel (une fois tous les trois ou quatre ans), l’introduction d’une culture de printemps ou la mise en place d’un faux-semis. L’objectif : perturber le cycle des mauvaises herbes et réduire le stock de graines au sein de la parcelle.

Grâce au faux semis et au travail superficiel du sol, la germination des graines d’adventices est activée : la destruction des jeunes pousses de graminées, de céréales ou de géraniums est alors plus aisée, juste avant le semis du colza.

Dans les essais menés depuis plus de 10 ans sur la plateforme de Champfriand (Côte d’Or), pilotée par l’Alliance BFC et appuyée par l’expertise de BASF depuis 2021, l’efficacité de cette pratique est jugée « faible à bonne » pour le ray-grass et le vulpin et « très bonne » pour le brome. À noter que sa performance dépend également des conditions climatiques : elle sera moindre dans les parcelles hydromorphes et les années sèches quand les levées seront plus difficiles.

Pré ou post... tout dépend de la flore présente

Quant au programme herbicide chimique à mettre en place - choix des produits et doses à appliquer - tout dépend de la flore adventice présente. Bien évidemment, pour limiter l’apparition de résistances, alterner les familles chimiques pour réduire la pression de sélection, reste une base. Une connaissance fine de l’historique de salissement de la parcelle et une observation régulière en cours de campagne permettront d’ajuster les prises de décision.

Pour cibler les graminées, la prélevée reste le plus souvent incontournable : en cas de forte pression connue, une intervention en post-semis peut s’avérer nécessaire. Les antigraminées foliaires sont principalement utilisés pour cibler les repousses de céréales ou les folles-avoines. Toutes les dicotylédones peuvent quant à elles être contrôlées en post-levée. Le choix de la stratégie se fige le plus souvent dès les premiers jours d’octobre, lors d’un tour de plaine : certaines adventices, comme les capselles ou ravenelles, devant être contrôlées tôt. Quelle que soit la stratégie choisie, l’objectif est de profiter de chaque opportunité de passage pour assurer un désherbage de qualité qui profitera aussi à la céréale suivante.

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