En plus des nombreux investissements entrepris ces dernières années, les coopératives céréalières françaises vont probablement devoir mettre la main à la poche pour maintenir le réseau de lignes capillaires qu’elles utilisent pour transporter leurs marchandises. « L’Etat, via Réseau ferré de France, n’a pas mis un kopeck dans l’entretien des lignes capillaires depuis depuis plus de 50 ans, critique Jean-François Loiseau, président du groupe coopératif Axéréal. Aujourd’hui, nous sommes sollicités pour racheter ces lignes. Ces voies ferrées en "cul de sac" reliant les silos au réseau national sont indispensables pour le transport des céréales. »
« Nous serons amenés à faire des choix, assure-t-il. Nous souhaitons bien sûr continuer d’utiliser ces lignes. Mais nous devrons sans doute mettre plusieurs millions d’euros sur la table pour ne pas perdre encore en compétitivité. »